Charlotte Delaunay [TERMINE]

Vampires

| Charlotte Delaunay |

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| Mon histoire |

Pauvre petite Charlotte qui n'a rien compris à ce qui lui est arrivée! Vampirisée alors qu'elle ne demandait rien à personne, elle s'est retrouvée seule pour faire face à sa nouvelle nature. Nul ami, un homme qu'elle aime mais qui meurt bien trop tôt, la première guerre mondiale. Elle va de malheurs en malheurs. Elle mène une vie solitaire avec un seul but: retrouver celui qui lui a fait ça pour le tuer et savoir pourquoi. Pourquoi il l'a abandonnée, pourquoi il n'est pas resté à ses côtés pour lui enseigner comment être un vampire heureux.
Au fil des décennies, elle en est venue à en vouloir à la terre entière et personne ne trouve grâce à ses yeux, humains ou toute autre créature. On peut dire qu'elle est devenue misanthrope.

| Mes motivations |

J'me présente, je m'appelle Charlotte,
j'voudrais bien réussir ma vie,
être aiméeeeeeeeee! :mblue:

| Exercice RP - Rencontre avec Oudja une nuit de pleine lune. |

Citation :: Mais quel est ce froid qui me parcourt ? Quelle est cette peur qui monte en moi ? Où suis-je ? Je l’ignore. Pourquoi suis-je là ? Encore une question sans réponse. Je regarde autour de moi mais je ne reconnais rien. Le paysage est monotone, plat. C’est une vaste plaine qui s’étend à l’infini. Pas un arbre pour venir casser cette monotonie. Il fait nuit et il fait froid. Le ciel est clair et l’on peut admirer les centaines de milliers d’étoiles de la Voie lactée briller au-dessus de nos têtes. La lune est belle, ronde, pleine. Son visage impassible semble venir d’un autre temps. Sa lumière plonge l’endroit dans une ambiance surréaliste. Je ne sais toujours pas où je suis ni comment j’y suis arrivée ni pourquoi.
Je ne reconnais rien dans ce lieu désert de toute habitation et de toute présence humaine ou animale. La peur s’amplifie à cette pensée. Je dois bouger. Le mouvement c’est la vie. Je dois avancer. Vers où ? Peu importe, mais je dois partir. Je me mets en danger si je reste. Je ferme les yeux et fais un pas en arrière. Demi-tour. J’ouvre les yeux. Personne. Je commence à marcher. Un pas, deux pas. L’obscurité s’est alourdie. S’il n’y avait la lune et les étoiles, je serais dans le noir le plus total. Cette pensée me fait frissonner d’épouvante. Je fixe mon regard sur l’horizon dans l’espoir d’apercevoir quelque chose mais il n’y a rien. Il faut continuer. Un chemin apparaît sous mes pas. Un chemin de terre parsemé de gros cailloux. Je dois faire attention afin de ne pas me tordre les pieds dessus. Je voudrais m’écarter de ce chemin pour marcher plus facilement mais quelque chose me retiens, je suis comme aimantée. Je m’arrête et me retourne. Le chemin a disparu ! Derrière moi, il n’y a plus rien et devant il s’étire tel un long serpent endormi. Où suis-je ?
Je dois continuer. Une force supérieure et obscure me l’ordonne. Je continue. Cela fait des heures que je marche, les étoiles et la lune ont changé de place dans le ciel et le paysage n’a pas varié d’un iota. Je panique, je me mets à pleurer.

Tu as peur ? Ce n’est pourtant pas compliqué de mourir…

Je lève la tête et je vois à côté de moi une longue silhouette vêtue de noir. Ce n’est pas la grande faucheuse de notre imaginaire. C’est un homme à la peau d’albâtre. Son sourire est étrange. Mourir ? Pourquoi mourir ? Il passe sa langue sur ses lèvres et j’aperçois dans le lointain un coin de ciel pâlir. L’aube n’est pas loin.

Rejoins-moi. L’éternité a du bon, tu verras.

Il ouvre une bouche gigantesque dans laquelle sont alignés des crocs de vampire. Je hurle.

Charlotte !!! Charlotte !!! Réveille-toi !!! Qu’est-ce qui se passe ?

J’ouvre les yeux et je me rends compte que je suis en sueur, je tremble de tout mon corps. A mes côtés, dans notre lit, mon mari a passé son bras autour de mes épaules et me regarde l’air affolé. Je tente de reprendre mes esprits.

Je … Je crois que j’ai fais un cauchemar. Je devais un mourir, il y avait un homme…

Là, calme-toi ma chérie. Je vais nous préparer le petit déjeuner. Laisse-moi m’occuper de tout.

Merci Oudja. Ce rêve semblait tellement réel. J’en ai encore la chair de poule !

Ce n’était qu’un rêve. Attends-moi, je reviens.

Mon mari se lève et s’en va dans la cuisine préparer le petit déjeuner. Je repose ma tête sur l’oreiller et j’aperçois sur le sien des traces de sang.

| Quelques photos supplémentaires |

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Fiche validée

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