Agni Bogdanevitch [TERMINE]

1/ Votre nom ? Agni Bogdanevitch



2/ Votre histoire ? (un résumé rapide s’il vous plaît)

Mon histoire? J'aurais l'impression d'écrire ma propre nécrologie!! Ah... on me souffle que c'est obligatoire... Bon, dans ce cas, mesdames et messieurs, voici venir... Agni Bogdanevitch!!!

Ma vie n'est pas de celles que l'on souhaite pour soi-même ou pour les autres. Je viens d'Ukraine, ex province de la défunte URSS. Autant dire que je pars déjà perdant dans la course à la popularité. Petit sondage rapide: l'Ukraine fait-elle partie de vos dix prochaines destinations de vacances? Vous voyez? Pas vraiment exotique, trop proche pour être mystérieuse et trop éloignée pour se payer le voyage (et oui, c'est la crise pour tout le monde). En plus, c'est pas le pays le mieux desservi de la planète. Je ne pense pas qu'il y ait des vols quotidiens vers Brest-Litvosk depuis l'aéroport de Roissy. C'est dans ce pays dévasté par un une dictature communiste puis par un capitalisme sauvage que je suis né et que j'ai grandi. Les enfants de ce pays n'ont pas d'histoire, pas de destin ou alors il est d'une affligeante banalité....Et un beau jour, au milieu de ce pays de nulle part, je me suis retrouvé avec des petites cornes sur le front, et une peau aussi chaude que la braise! Par comprendre, Charles! :mblue:

3/ Vos motivations pour participer à l’élection.
Me faire aduler par des foules de demoiselles en folie!! :ptdr: :yaisse:
Sérieusement... mais en fait, non je n'en ai pas d'autres! Il y a trop de jolies femmes sur ce forum pour toues les laisser à Oudja!

4/ Petit exercice RP : décrivez en quelques lignes (pas la peine d’écrire un pavé !) votre rencontre avec Oudja, au coin d’une rue, une nuit de pleine lune. Vous êtes libres d’écrire sa réaction et d’imaginer ses paroles.

Citation :

Saloperies de godasses ! Saloperies de Doc ! Encore un lacet qui me pète entre les mains et ce, alors que je suis déjà en retard. Bon, je termine de lacer avec ce qu’il reste sur la chaussure et je file. J’ai pas envie de faire attendre la jeune femme qui m’a donné rendez-vous. On doit se retrouver au bar gothique que je fréquente depuis pas mal de temps déjà. J’y ai mes habitudes et j’ai su tout de suite que c’était la première fois qu’elle venait ici car je ne l’y avais encore jamais vue. Elle m’a tapé dans l’œil car elle évite tous les clichés inhérents à la fréquentation de ce genre d’endroit : pas de bas résille déchirés, pas de nattes ou de maquillage sombre, pas de pendentif à l’effigie du diable et autres sornettes. Elle était habillée de noir, certes, mais sobrement. Une jolie robe longue qui descendait jusqu’à ses chevilles, une simple chaîne en argent au ras de son cou fin et élancé. Elle avait un trait de khôl sur chacune de ses paupières qui surplombaient des grands yeux bleu marine. J’ai eu envie d’elle au premier coup d’œil mais je suis un gentilhomme et sait me conduire en société. Je l’ai donc invité à boire un verre et nous avons fait connaissance. Et ce soir, c’est elle qui m’a invité. J’en suis tout tremblant d’émotion.

Bien sûr, le métro a eu du retard et je cours pour raccourcir le temps qui me sépare d’elle. J’arrive en vue du bar avec une demi-heure de retard. Ca m’énerve !!! Et… surprise… le vigile a changé. Ce soir, c’est un homme bien étrange qui garde l’entrée de mon repaire. Il semble maigre à faire peur et porte un maquillage pour le moins effrayant mais que ne renieraient pas les plus fanatiques du mouvement gothique. Je décide de passer mais il tend le bras pour s’interposer.

Pardon mais j’ai rendez-vous. En plus, je viens souvent ici alors laissez-moi passer.

Toi, tu ne vas nulle part ce soir… ou alors avec moi.

La tête que je fais alors doit être particulièrement drôle parce qu’il éclate de rire et me chope par le bras.

Allons ne trainons pas ! Le quartier est mal famé.

Hé !! Non mais ça va pas ? Qu’est-ce qui te prend ?

Je suis passé au tutoiement devant la familiarité du geste. J’essaye de me dégager mais je n’y arrive pas. Il est d’une force surprenante et m’entraine quelques rues à l’écart où j’aperçois une superbe Aston Martin. Non, je ne rêve pas il me lâche (enfin) et s’installe au volant en me faisant signe de l’accompagner. Allez savoir pourquoi, je le suis. Je suis curieux et ce type me paraît vraiment bizarre. J’ai envie de savoir ce qu’il me veut.

Dis… on pourrait pas repasser par le club ? Y’a une jolie fille qui serait surement d’accord de venir avec nous !

Oublie ta donzelle ! A l’heure qu’il est elle a jeté son dévolu sur un autre gogo ! Je t’emmène t’amuser alors arrête de râler !

Et on va où si c’est pas indiscret ?

On va voir la mer et déboucher une bonne bouteille de vodka ! Ou deux… ou trois…

La mer ? Mais bien sûr ! Tu ne veux pas que je conduise ? Moi je dis ça…

Oui, moi je dis ça… parce que depuis qu’on a démarré, il a déjà grillé deux feux rouges et 3 stops et pris une rue à sens unique… en sens inverse. Je n’ai plus qu’à m’accrocher de toute façon. Il ne nous faut qu’une heure et demie pour atteindre Deauville et ses plages de sable parfaitement nettoyées. C’est qu’on est chez les bourges ici. Ca pue le fric à des kilomètres à la ronde. Les jolies cabanes de plage sont alignées et bien proprettes, les planches sont vierges de tous papiers gras ou bouteille. Les gens sont bien élevés ici. Ca a le dont de m’énerver et ça provoque en moi une envie de saccage.

Mon étrange compagnon ne se pose pas de questions. Il se dirige droit sur une des petites cabanes et se met à uriner dessus avec un soupir de soulagement. Je souris. La soirée promet… et je me mets à apprécier mon nouvel ami.

Quelque chose me dit que dès demain, on se souviendra de notre passage.

5/ Une photo en tenue de soirée et une en maillot de bain (facultatif mais ça peut être rigolo ^^)