Lena Björsen [terminé]

§Mon histoire§

Mon histoire ressemble à un conte de fées. La pauvre jeune fille qui se fait agresser et qui connaît les pires turpitudes de la vie pour finalement redresser la tête et sen sortir grâce à une rencontre... C'est très cliché, vous ne trouvez pas?

§ Motivations§

Mes motivations sont très simples. Je souhaite m'amuser autrement que via les RP et le flood. De plus, je trouve tout à fait convivial ce genre d'évènement sur un forum. Ca permet au gens de concourir dans une joyeuse ambiance sans se prendre la tête. Et c'est bien mon intention en participant... ne pas me prendre la tête!

Citation :

Elle n’aurait jamais dû sortir ce soir. Il fait un froid de canard sauvage et en plus elle chopé un rhume depuis deux jours qui lui ravage le nez. Mais elle a promis alors elle prend son courage à deux mains, s’enveloppe dans son gros manteau de laine, noue une écharpe à son cou et sort enfin de chez elle les mains protégées par des moufles en peau de rennes. C’est très tendance le renne cette année.
Il va lui falloir remonter toute la rue car bien entendue, sa voiture est garée loin. Encore et toujours ce problème de stationnement à Oslo ! C’est dingue ça, on se croirait à Londres ou Paris ! Elle lève le nez vers les étoiles. La nuit est belle, le ciel est dégagé grâce au froid et la lune brille de toute sa jolie rondeur. Rien que pour ça, elle est contente d’être sortie finalement. Elle sourit aux étoiles, remercie on ne sait pas trop qui de donner aux hommes un pareil spectacle et approche de sa voiture, une vielle clio d’occasion qui n’attend qu’un hiver un peu rude pour la lâcher.

Au moment où elle ouvre sa portière, elle distingue une silhouette apparaissant au coin de la rue. La silhouette est longiligne, curieuse, étrange. C’est un homme. Il porte un haut de forme et un long manteau de cuir. Elle distingue très bien son visage grâce aux réverbères. Elle se retient de pousser un cri et s’engouffre dans sa voiture mais elle n’a pas le temps de mettre le contact. L’homme s’est penché à sa fenêtre et cogne contre celle-ci.

Pardon ? Mademoiselle ? Pouvez-vous m’aider ?

Il a un drôle d’accent et une voix inquiétante. Lena ne veut surtout pas l’aider et encore moins ouvrir sa fenêtre.

Que voulez-vous ?

Je suis perdu et je cherche mon chemin. Vous pouvez m’aider ?

Lena tourne sa tête et voit alors un visage d’homme maquillé comme l’aurait été un acteur de cabaret. Il lui sourit et ce sourire lui confère un charme étrange. Allons, il n’est peut-être pas si dangereux qu’il n’en a l’air. Elle baisse sa fenêtre.

Où voulez-vous aller ?

Je cherche le Sofienbergparken mais je crains d’en être fort éloigné.

Oui effectivement, nous sommes dans la Rislokkfret, ça va vous faire une trotte ! Et par ce froid…

L’homme lui sourit étrangement.

Ne vous inquiétez pas pour la distance chère mademoiselle. Cela n’a aucune importance, croyez-moi.

L’instant d’après il a disparut. Lena n’en croit pas ses yeux. Elle se penche à sa fenêtre mais non, plus une trace de l’étranger. Elle a des hallucinations. Son rhume est bien plus grave qu’elle ne le pensait. Mais une voix la ramène sur terre.

Aucune importance… puisque vous allez m’y emmener. N’est-ce pas mademoiselle ? Mademoiselle comment au fait ? Vous ne m’avez pas dit votre nom.

Lena est pétrifiée. Elle n’ose plus bouger un cil. A la place du mort, l’homme est installé, ceinture bouclée et son sourire toujours attaché à son visage. Elle ne prononce aucun mot. Ses lèvres bougent mais aucun son ne sort. L’homme se penche alors vers elle et tend le bras vers les clés. Il met le contact.

En route ma chère, où nous allons mourir de froid ici !

Elle n'aurait jamais dû sortir ce soir.